History - التاريخ
The origin of the ultras movement is disputed,
with many supporters groups from various countries making claims solely
on the basis of their dates of foundation. The level of dispute and
confusion is aided by a contemporary tendency (mainly in Europe) to
categorize all groups of overtly fanatical supporters as ultras. Supporters groups of a nature comparable to the ultras have been present in Brazil since 1939, when the first torcida organizada was formed. Inspired by the torcidas and the colorful scenes of the 1950 World Cup, supporters of Hajduk Split formed Torcida Split on 28 October 1950. The group is often cited as the oldest ultras/torcida style group in Europe.
The country most associated with the ultras movement is Italy. The first Italian ultras groups were formed in 1951, including the Fedelissimi Granata of Torino. The 1960s saw the continuing spread and development of the culture with the formation of the Fossa dei Leoni and Boys San groups, the former often regarded in Italy as the first full-fledged ultras group. The term Ultras was used as a name for the first time in 1969 when supporters of Sampdoria formed the Ultras Tito Cucchiaroni
and fans of Torino formed the Ultras Granata. The style of support that
would become synonymous with Italian football developed most during the
1970s as more groups formed and the active support of the ultras became
more apparent, in contrast with the "traditional" culture.
Choreographic displays, signature banners and symbols, giant flags,
drums and fireworks became the norm as groups aimed to take their
support to higher levels. The decade also saw the violence and unrest of Italian society at the time overlap with the ultras movement, adding a dimension that has plagued it ever since.
The ultras movement spread across Europe during the 1980s, 1990s and 2000s, starting with the countries geographically closest to Italy.
The effects on the footballing cultures of the countries involved were
more profound in some and less in others, as a certain level of
organization amongst fans and/or a tradition of colorful support would
have long been present in many countries. Germany, Belgium and the Netherlands,
three countries whose footballing cultures were more influenced by
British football in the past, experienced significant change. English football is a rare example of a footballing culture in Europe which hasn't been heavily influenced by the ultras movement.
At the 2000s Ultras mouvement has already arrived to Africa exactly
Tunisia which was the origin of the ultras in Africa and that is due to
its geography ( Near italy ) and then it has started to spread in other
countries like Egypt,Algeria and Marocco...
The clubs in Egypt became a major political force during the uprising
against Mubarak in 2011, but were known for long-standing animosity
with the police. When 38 members of the Ultras Devils were arrested in Shebeen al-Kom
for "belonging to an illegal group" plus additional violent offenses,
it was seen as a crackdown on the organizations by authorities. Ultras in Turkey have also played a role in the 2013 protests in Turkey, with fans of archrivals Galatasaray, Fenerbahçe and Besiktas shielding protesters and allying against police violence. Police responded with raids in the Besiktas neighborhood, the main breeding ground of ultras of the Beşiktaş club, the Carsi Group.
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L'origine du mouvement ultra est contestée. De nombreux groupes
provenant de divers pays en réclament la création sur la base de leurs
dates de fondation. Le niveau de conflit et la confusion sont facilités
par une tendance contemporaine (principalement en Europe) pour classer
tous les groupes de supporters ultras comme ouvertement fanatiques. Mais
c'est bel et bien en Italie qu'apparaissent les premiers groupes de supporters qui se réclament du mouvement ultra à la fin des années 1960
Les groupes de supporters d'une nature comparable à des ultras auraient existé en Hongrie en 1899 ; les Fradi-Szív de Ferencváros TC
ont été fondés en janvier 1899. Suite à l'annonce de la création d'un
club de supporters, 84 nouveaux membres sont enregistrés en tant que
supporters en trois heures, 1000 en deux jours, 4000 en un mois. Les
membres, selon le type d'abonnement, payent un montant différent : les
membres simples ont une carte blanche, les supporters une carte verte,
sur laquelle est indiqué le nom du titulaire.
Une forme de supportérisme similaire au mouvement ultra apparaît au Brésil en 1939 avec la création à São Paulo de la première Torcida organizada. Ces groupes de supporters fanatiques n'ont rien à voir avec les organisations existantes jusque-là au Brésil comme ailleurs. Ils utilisent des bâches à leurs noms, agitent des grands drapeaux et chantent durant tout le match.
Dans le cas des Torcida, puis des ultras, ces groupes ne sont pas liés
directement aux clubs dont ils portent les couleurs, contrairement aux
clubs officiels de supporters existant depuis la fin du XIXe siècle en Europe comme en Amérique du Sud.
Cette forme de supportérisme se développe en Europe via la Yougoslavie. Les actualités cinématographiques yougoslaves diffusent des images de la Coupe du monde de football de 1950, avec de nombreux plans de foules exubérantes : les fameuses Torcida. Les supporters de l'Hajduk Split sont les premiers Européens à adopter cette attitude dès le 28 octobre 1950 à l'occasion d'un match contre l'Étoile rouge de Belgrade. Ce premier groupe prend pour nom Torcida. L'intensité de la partie face au grand rival et le but victorieux inscrit à la 87e
minute aide à la naissance du mouvement. Les supporters envahissent le
terrain au coup de sifflet final, et portent en triomphe le buteur
jusqu'au centre de la ville. Les « exploits » des fans de l'Hajduk Split marquent le football des années 1950 et années 1960
Après la catastrophe aérienne de Superga, les dirigeants du Torino s'appuient sur leurs supporters fidèles qui se regroupent en juin 1952 sous le nom de associazione sostenitori dell'AC Torino. Puis, en août 1956, ils prennent le nom de Fedelissimi Granata. Le but de cette association est de « réunir
en une seule association tous les tifosi sincères du Torino pour
organiser tous les déplacements possibles à la suite de l'équipe et
défendre l'existence de la société contre toute fusion éventuelle ». Cette structuration des tifosi donnent des idées à d'autres présidents de club, ainsi à l'Inter, est créé l'Inter Club Moschettieri ou les circolo biancoceleste à la Roma.
Mais c'est dans la seconde partie des années 1960
que se développe le mouvement ultra. En effet, la société italienne
traverse de profonds changement. Les jeunes, comme partout en Europe
désirent s'émanciper de leurs parents. Dans les stades, ce modèle se
reproduit et les plus jeunes supporters, qui sont souvent les plus
fervents, quittent les clubs traditionnels pour fonder leurs propres
groupes.
Ils se regroupent dans les tribunes où l'accès est le moins cher,
souvent derrière les buts. Lors de la saison 1968-1969, voit le jour au Milan AC la Fossa dei Leoni
qui est le premier groupe à se revendiquer ultra. Elle est née sous
l'impulsion d'adolescents qui se retrouvaient près de la rampa 18 de la
partie sud du stade San Siro. Puis, c'est chez le voisin de l'Inter de Milan qu'apparaissent les Boys San 1969 ainsi que les Ultrà Tito Cucchiaroni, de la Sampdoria de Gênes du nom d'un joueur populaire auprès des jeunes supporters de la Sampdoria. C'est le premier groupe à porter le nom d' ultra. Ce terme a été choisi en référence aux ultraroyalistes qui faisaient aboutir leurs idées par la violence. Le mouvement devient incontournable en Italie durant les années 1970, pendant lesquelles la culture « ultra » prend véritablement corps.
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هناك خلاف حول تاريخ نشأة الفكرة. فالبعض يرجعها إلى إيطاليا
عندما نشأ أول ألتراس رسمي عام 1963. والبعض الآخر يرجعها إلى البرازيل،
حيث شهدت ظهور مجموعات الألتراس المسماة بـ"التورسيدا" في أربعينيات القرن
الماضي.
وهناك من يرجع نشأة الألتراس إلى المجر عام 1929، حينما أسس أنصار نادي
"فرنسفاروش" الشهير رابطة للمشجعين. ثم انتقلت الفكرة بعد ذلك إلى دول
أمريكا الجنوبية، وكانت البرازيل أولى الدول التي شهدت نشأة الألتراس،حيث
تم تأسيس أول "ألتراس" باسم "تورسيدا" في أربعينيات القرن الماضي.
وانتقلت الفكرة بعد ذلك إلى أوروبا عبر جماهير نادي "هايدوك سبليت"
الكرواتي - اليوغوسلافي في ذلك الحين عام 1950، ثم في فرنسا في بداية
الثمانينيات على يد نادي مارسيليا عبر "ألتراس كوماندو"، ثم انتقلت الفكرة
إلى بريطانيا وباقي البلدان الأوروبية. وتعد إيطاليا من أبرز الدول
الأوروبية التي تشهد مجموعات "ألتراس".
بداية الظاهرة عربيا
بدأت ظاهرة الألتراس في الدول العربية من خلال دول المغرب العربي، بداية
من نادي الأفريقي التونسي الذي شهد تأسيس أول ألتراس تحت مسمى "الأفريكان
وينرز" في عام 1995، ثم انتقل الأمر إلى باقي الأندية التونسية مثل نادي
الترجي التونسي الذي يضم ثلاث مجموعات ألتراس هي "المكشخين – السوبراس-
والبلود آند جولدي"- ، وانتقلت الفكرة بعد ذلك إلى المغرب، حيث يضم أكثر من
50 مجموعة ألتراس تتقدمهم مجموعة "الوينرز" التي تشجع فريق الوداد
و"الجرين بويز" التي تشجع فريق الرجاء البيضاوي.
كان الأردن على رأس الدول العربية الآسيوية التي شهدت ظاهرة الألتراس،
وذلك عن طريق نادي الوحدات عبر التراس "جرينز" في عام 2008 ثم انتقلت
الفكرة إلى سوريا على يد جمهور نادي الكرامة من خلال "رابطة "بلو صن". ولم
تشهد مدرجات دول الخليج العربية مثل هذه الظاهرة بعد، وإن كانت هناك بعض
المحاولات التي لم يكتب لها النجاح.
وفي عام 2007، شهدت مصر أول ظهور لمجموعات الألتراس، من خلال "ألتراس أهلاوي" من مشجعي النادي الأهلي، وألتراس "الفرسان البيض" White Knights من مشجعي نادي الزمالك، ثم "التنانين الصفراء" Yellow Dragons من أنصار النادي الإسماعيلي، و "السحر الأخضر" Green Magic من أنصار نادي الاتحاد السكندري، و"النسور الخضراء" Green Eagles من أنصار النادي المصري.
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